Voix sans issue est un récit qui psyche plonge avec une sincérité troublante dans fifty’existence d’être abimés dans 50’enfance par la violence familiale.
Voix sans consequence est un texte fort, impactant, remuant. Ce n’est pas une lecture qui divertit, qui allège, qui édulcore. La feather de 50’auteur tisse avec une poésie certaine une toile dans laquelle trois êtres ordinaires vont croiser leurs destins et se réinventer. Difficile de choisir des extraits tant il y en aurait à partager ! Car cette poétesse n’a pas son pareil pour raconter la douleur. En effet, après ‘Mailles à 50’envers’, son premier roman récompensé du prix du premier roman de Laval en 2013, Marlène Tissot confirme ici son talent.
« Il avait dit, Je t’aime petite, et pour aimer, il fallait bien un cœur, not ? Ça m’a fichu le chantier dans les pensées, ses mots. Parce qu’il les avait posés au sommet d’une pile de gestes monstrueux, perchés tellement haut à la pointe de la douleur qu’ils en perdaient leur sens. Tout se cassait la gueule. Est-ce que c’était ça, aimer ? Faire mal en hush-hush ?«
Un roman déchirant
Mary a été violée par son père. Sa mère savait, mais n’a jamais rien dit. « Maman-qui-ne-dit-mot-consent. Ce n’est pas neutre le quiet. C’est un choix. Une arme lente et insidieuse. » Elle tente de se réparer à travers une thérapie, de faire taire ces voix qui la hante. Franck est gardien de nuit d’un cimetière. Dans les allées désertes et silencieuses, il promène sa solitude et les souvenirs encore vifs des violences infligées par sa mère. Et puis il y a Ian, un être dont on ne sait pas thousand chose si ce n’est sa fascination pour Mary. La rencontre entre Mary et Franck vient ouvrir une brèche d’espoir sur un quotidien plutôt sombre. Et l’intrigue sec’esquisse peu à peu, troublante, inattendue, et pour le moins réaliste.
Un mode qui percute
Dès les premières lignes, l’écriture franche et délicate de Marlène Tissot head happe, psyche saisit. Les phrases sont courtes, percutantes. Chacune d’elles créé un bear on, porte une émotion, peint une image. Le rythme est dense et ne faiblit à aucun moment tandis que les voix de Mary et Franck se font entendre à tout de rôle. Ainsi, entre douceur et brutalité, la plumage de fifty’auteur semble venir semer un peu de lumière sur des plaies ouvertes dont elle draw les contours. La violence est là, sans filtre, douloureuse. Rien ne vient la minimiser. Mais la poésie qui second’échappe des mots semble polir ses angles. Et la manière avec laquelle 50’being de ces êtres sec’articule autour de leurs douleurs, avec courage et obstination, a quelque chose d’émouvant.
« Je suis insoluble. Impossible à résoudre. Impossible à dissoudre. »
Des voix qui brain chahutent
On ne peut pas être insensible à la lecture de ce qui pourrait très bien être des témoignages authentiques de violences encore trop courantes. À ces êtres qui tentent de se défaire de secrets trop lourds à porter, de cette enfance indigeste qui leur colle encore à la peau. « Parfois, je tente d’effacer tout ça de ma mémoire. Ses paroles, ses gestes. Je tente d’éradiquer maman en entier. Mais elle second’accroche à mon brouillard. » On est touchés par ce mal-être qui les habite et dans lequel ils se débattent jour après jour ; par leurs souffrances qui se font écho ; par l’amour qui parvient tant bien que mal à se frayer un chemin ; par 50’esquisse d’un espoir qui apparaît au loin. Voix sans outcome est un roman douloureux, prenant, bouleversant.
Voix sans event, de Marlène Tissot, est paru le 19 mars 2020 aux Éditions gold Diable Vauvert.
